Si tu es un amoureux de plein air et de nature, la Nouvelle-Zélande devrait être au top de ta liste des destinations pour faire un Permis Vacances-Travail (PVT). Le pays des Kiwis est reconnu pour l’accueil chaleureux de ses habitants et pour ses paysages à couper le souffle! Ça tombe bien parce que les Canadiens de 18 à 35 ans peuvent obtenir un visa vacances-travail pour rester et travailler jusqu’à 23 mois en Nouvelle-Zélande. Question de te motiver à préparer ton voyage, Émilie, franco-canadienne d’origine qui explore le monde en sac à dos tout en travaillant sur le Web, te raconte son expérience d’un an sur l’île du Nord et sur celle du Sud.
- Pays du PVT : Nouvelle-Zélande
- Prénom : Emilie
- Nom : Robichaud
- Âge : 31
- Ville de résidence au Canada : Montréal
- Dates de ton PVT : Avril 2014 à Mars 2015
- Pseudonyme Instagram : @nomadicemilie

Qu’est-ce qui t’a poussé à vouloir faire un PVT en Nouvelle-Zélande?
Après 18 mois à faire le tour du monde en sac à dos, j’avais le goût de m’installer dans un endroit où je pourrais gagner des sous tout en apprenant davantage sur une nouvelle culture.
Lors de mes voyages précédentes, j’avais remarqué la façon dont l’attitude des «locaux» changeait lorsque je restais plusieurs semaines au même endroit. En me posant quelque temps plutôt que de n’être que de passage, je remarquais que les gens s’ouvraient plus facilement à moi, que les rencontres devenaient plus enrichissantes et que je découvrais les subtilités d’une culture différente de la mienne. J’avais le goût d’arrêter d’être une touriste et d’aller vivre une année quelque part.
Comment est-ce que ton entourage a réagi face à ta décision de partir travailler et voyager en Nouvelle-Zélande?
C’est certain que la Nouvelle-Zélande, par rapport au Canada, ce n’est pas la porte à côté! Ma famille aurait bien aimé que je choisisse une destination un peu moins loin pour pouvoir me visiter. Mon entourage était déjà habitué à ce que je sois toujours en voyage, alors ça n’a surpris personne. Avec Skype, mes amis, ma mère et mon frère savaient qu’on resterait facilement en contact et qu’on se parlerait assez souvent.
Pourquoi as-tu choisi la Nouvelle-Zélande?
J’avais déjà voyagé trois semaines en Nouvelle-Zélande sur l’île du Nord pour visiter un ami lors de mon tour du monde et j’avais vraiment été charmée par les possibilités de randonnées et par l’incroyable nature du pays.
Je savais aussi que c’est un pays où le coût de la vie est élevé. La solution d’y faire un Permis Vacances-travail me semblait être un excellent moyen de pouvoir explorer l’ensemble du pays tout en finançant une bonne partie de mon voyage en travaillant sur place.
Aussi, les Néo-Zélandais, surnommés Kiwis, sont tellement accueillants que j’avais conservé de merveilleux souvenirs de mon premier court séjour avec eux, alors une année en leur compagnie, pourquoi pas!

Avais-tu épargné de l’argent pour ton voyage et combien?
Je suis arrivée en Nouvelle-Zélande avec un peu plus de 4 500 $ dans mon compte de banque, soit le montant exigé pour démontrer qu’on peut subvenir à nos besoins pendant notre séjour. J’avais amassé un montant plus important, mais j’arrivais d’un voyage de deux mois en sac à dos en Amérique latine que j’avais combiné avec une escale aux îles Fidji (un paradis qui te gruge un budget!).
Je savais que je devais me trouver du travail en arrivant si je voulais continuer à voyager.

Quelles sont les premières choses que tu as faites dès ton arrivée dans le pays?
À mon arrivée à Auckland (la métropole du pays), j’ai tout de suite pris un bus pour aller rejoindre mes amis à Taupo. Je pensais y trouver du travail, mais c’était la basse saison touristique dans ce petit village.
J’ai donc continué mon périple pendant trois jours en direction de la Capitale de la Nouvelle-Zélande : Wellington. J’ai commencé à regarder les offres d’emploi, mais je n’étais pas convaincue que Wellington (surnommée la ville du vent) répondait à ce moment à ma quête de paysages à couper le souffle. Bien que j’appréciais la vue qu’offre le mont Victoria, l’appel d’explorer l’île du Sud grandissait en moi.

Après avoir magasiné les aubaines en ligne, je me suis envolée vers Christchurch pour la modique somme de 35 $. Les vols internes en Nouvelle-Zélande sont tellement abordables! La ville de Christchurch se remettait tranquillement du tremblement terre qui l’avait détruite quelques mois (ou semaines?) plus tôt. Il y avait beaucoup d’emploi dans le domaine de la construction et en peinture de bâtiment, mais l’ambiance post-apocalyptique ne m’interpellait pas du tout.
J’ai finalement mis le cap vers Queenstown, la ville que j’avais tant rêvé de voir de mes propres yeux.
En débarquant de l’autobus, j’ai été subjuguée par la splendeur des Alpes néo-zélandaises. Je me suis dit : «ça y est, c’est ici que je veux rester!».

Quelles ont été tes démarches pour trouver un emploi?
Trouver mon premier emploi a été un bon défi. Comme j’avais choisi de me poser à Queenstown, soit l’endroit le plus prisé par les voyageurs en PVT, il y avait plus de main d’œuvre que d’emplois disponibles.
J’ai scruté les tableaux d’annonces des épiceries et des auberges de jeunesse. J’attendais religieusement l’édition hebdomadaire du journal local pour voir les nouvelles opportunités d’emplois dans les annonces classées. Après être tombée sur une publicité dans le journal pour une agence de placement, j’ai passé une pré-entrevue dans cette organisation. J’ai eu plusieurs contrats court-termes avec cette agence dans des hôtels et pour des événements.
Quelles ont été tes expériences de travail?
Suite à une succession de mandats court-termes, je me suis fait engager dans un complexe hôtelier à Queenstown pour quelques semaines, mais le salaire était maigre. En hiver, là-bas, les fruits et les légumes importés sont très chers : je payais 5 $ la tomate. La plupart des habitations n’ont pas la même isolation que nos maisons canadiennes : le chauffage est énergivore et dispendieux.
J’ai donc fini par retourner à Auckland pour trouver un emploi plus payant. J’ai contacté la majorité des agences de publicité et je me suis rapidement trouvé un emploi dans mon domaine d’études. J’ai travaillé comme chargée de projets web à Takapuna pendant sept mois (avec un salaire équivalent à celui que j’aurais reçu au Canada).
Considères-tu que tes revenus de travail ont été suffisants pour couvrir ton coût de la vie en PVT?
Je suis ambivalente sur ce point. Je m’explique : avec un emploi au salaire minimum, c’était insuffisant pour couvrir au complet mes dépenses quotidiennes (même si j’étais très économe). Par contre, avec un emploi spécialisé, j’arrivais même à mettre de l’argent de côté.
Quels endroits as-tu visités en Nouvelle-Zélande et quel a été ton coup de cœur?
J’ai fait le tour des deux îles et j’ai eu un coup de cœur pour la culture Maori à Rotarua. Pour les paysages uniques en leur genre, le Fjordland est un endroit très sauvage et fascinant où j’aimerais bien retourner.

Partage une anecdote/expérience qui t’a particulièrement marquée :
Avec l’arrivée de l’été en Nouvelle-Zélande, j’ai découvert à ma grande surprise que beaucoup de Néo-Zélandais se promènent pieds nus, mais pas seulement à la plage, n’importe où! À l’épicerie, à l’école et dans les magasins, il est très courant de voir dans les lieux publics des adultes ou des enfants marcher sans chaussures.
Ça m’a vraiment frappée de voir des gens en jeans et en chandail en manches longues faire leur épicerie pieds nus!
Qu’est-ce qui a été le plus enrichissant dans ce séjour à l’étranger?
J’ai trouvé ça vraiment enrichissant de vivre au rythme des Néo-Zélandais au cours de cette année. J’ai vu les saisons passées les unes après les autres, j’ai suivi l’actualité du pays et j’ai découvert le tempérament décontracté d’une nation isolée au bout du monde!
J’ai découvert un peuple ouvert et accueillant. Plusieurs personnes m’ont offert de rester chez eux pour quelques jours et on m’a même prêté une voiture à plusieurs reprises. C’est coutume dans la culture néo-zélandaise de partir voyager à l’étranger en sac à dos après ses études, ce qui explique peut-être pourquoi tous les gens rencontrés ont été si empathiques et généreux lors de mon périple.
As-tu visité d’autres pays pendant ton PVT?
Grâce aux vols d’avion pas chers, je me suis rendue plusieurs fois en Australie et j’ai également visité les îles Samoa.

Es-tu revenue avec des économies?
J’ai quitté la Nouvelle-Zélande après une année complète en PVT avec assez d’économies pour partir voyager plusieurs semaines en Asie!
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui aimeraient faire un PVT en Nouvelle-Zélande?
Le meilleur conseil est de le faire! Applique pour ton PVT et saute dans l’avion! Si tu rêves de voyager en Nouvelle-Zélande, le PVT est définitivement la meilleure option! Souviens-toi que tu n’es qu’à un vol d’avion de retourner chez toi si tu en ressens le besoin!

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