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Ce couple de Canadiens a voyagé autour du monde pendant 4 ans et te dévoile comment faire

Tu souhaites voyager et travailler autour du monde après la pandémie, mais tu ne sais pas par où commencer?

Vanessa Downing et Nash Zangio sont des voyageurs aguerris de Moncton, au Nouveau-Brunswick, qui ont quitté leurs emplois confortables et une hypothèque pour poursuivre un mode de vie temps plein à l’étranger. Après avoir effectué pas moins de quatre permis vacances-travail (PVT) dans quatre pays différents, ils maîtrisent l’art de se frayer un chemin partout dans le monde.

Vanessa et Nash partagent leur expérience et leurs conseils sur la façon dont ils ont créé (et maintenu) cette vie aventureuse pour eux-mêmes.

Il semble que vous ayez attrapé la piqûre du voyage. Qu’est-ce qui vous a poussé à voyager?

« Ça a commencé il y a quatre ans pour nous. Quand nous avons fini l’école, nous avons emménagé ensemble et avons fait ce que tout le monde autour de nous faisait. Nous avons trouvé de premiers emplois, acheté une maison et pris les vacances standard de 10 jours à deux semaines auxquelles nous avons droit au Canada. Nous voulions parcourir le monde, mais nous ne savions pas comment le faire avec deux semaines de vacances une fois par an. Donc la première année, nous avons fait nos heures de travail et avons passé des vacances dans des hôtels à Cuba et à La Havane. À partir de ce moment-là, nous n’avons plus cessé de parler de voyage.

Nous voulions voir plus que les tout-inclus de Cuba. Mais comment allions-nous faire cela avec seulement deux semaines de vacances? La seule façon de voyager davantage était de tout laisser tomber et de quitter complètement le Canada. C’est donc ce que nous avons fait. Nous avons économisé notre argent pendant six mois. Nous avons quitté notre emploi, mis notre maison en location, vendu nos voitures et donné nos affaires. Ensuite, nous avons réservé des billets aller simple pour l’Europe et avons commencé à voyager!

Notre premier vol était de Montréal à Bruxelles, car c’était l’option la moins chère avec une compagnie aérienne à bas prix. Quand nous sommes arrivés en Belgique, nous n’avions aucun projet. Nous ne savions pas exactement comment nous voyagerions à temps plein ou comment nous pouvions nous le permettre. Mais nous savions que d’autres personnes l’avaient fait. Nous étions convaincus que nous trouverions comment en cours de route.

Notre prochain arrêt était l’Allemagne parce que Nash a de la famille là-bas. Heureusement, nous pouvions compter sur eux pour l’hébergement et les visites. De là, nous avons également visité Amsterdam aux Pays-Bas. »

Quel visa avez-vous utilisé pour voyager autant?

Nash Zangio

« Nous avons fini par postuler pour le permis vacances-travail (PVT) en Australie alors que nous étions à Bangkok, en Thaïlande. Nous sommes allés en Thaïlande, car vers octobre ou novembre nous voulions nous éloigner du froid. Aussi, l’Europe c’était trop cher. Ne sachant pas grand-chose sur la région, nous avons demandé à un chauffeur de taxi de nous amener à Khaosan Road et nous avons trouvé une auberge de jeunesse pour 10 $ canadiens par nuit sur hostelworld.com. Là, j’ai rencontré un gars de l’Alberta, et il nous a raconté comment lui et sa petite amie avaient gagné beaucoup d’argent en Australie avec le visa vacances-travail. Ils ont assez travaillé pour pouvoir continuer à voyager jusqu’à 12 mois supplémentaires. Cela nous a semblé attrayant, alors nous avons rempli une demande de visa sur le site Web du gouvernement à 2 heures du matin. Environ 24 heures plus tard, nos visas ont été approuvés.

Nous voulions quand même voir un peu plus de la Thaïlande, alors nous avons utilisé l’argent économisé pour visiter quelques îles et ensuite Bali, en Indonésie, avant de nous rendre en Australie pour travailler. »

Qu’avez-vous fait pour le travail une fois arrivés en Australie?

Nash Zangio

« Pour être honnête, il a été difficile de trouver du travail une fois que nous sommes arrivés à Sydney, en Australie. Nous n’étions pas habitués aux emplois dans le secteur de l’hôtellerie. Heureusement, nous restions toujours dans des auberges de jeunesse et rencontrions des gens extraordinaires. C’était comme une communauté. Nos amis nous ont dit où postuler. C’est ainsi que nous avons décroché nos premiers emplois de barmaid et de planteurs d’arbres.

Apparemment, la plantation d’arbres est une chose très canadienne, alors une entreprise m’a embauché malgré mon manque d’expérience. Ils m’ont emmené de Brisbane à Sydney (et dans toute l’Australie) pour planter des arbres.

Nous avons tellement aimé l’expérience de travailler en Australie et nous nous sommes fait des amitiés incroyables. C’est aussi de loin l’endroit où nous avons fait le plus d’argent. Nous vivions au bord de l’océan, nous faisions du stop et nous avons vu des kangourous. Presque un an s’était écoulé à ce stade, et nous voulions renouveler notre visa. Mais pour ça, nous devions avoir au moins trois mois de travaux de ferme (agricoles) sur nos CV. Nous n’avions pas cela, alors nous avons juste suivi la vague et avons demandé un visa vacances-travail en Nouvelle-Zélande à la place. »

Comment avez-vous vécu l’expérience néo-zélandaise? Quels emplois y faisiez-vous?

Nash Zangio

« Le processus de demande de permis vacances-travail (PVT) en Nouvelle-Zélande a été beaucoup plus simple. Le site Web était convivial et nous avons obtenu notre approbation de visa en quelques heures. Quand nous sommes arrivés à Auckland, nous avons acheté une camionnette! La Nouvelle-Zélande c’est vraiment l’expérience vanlife. Le marché du travail n’est pas le plus facile, mais nous avons toujours trouvé de quoi faire de l’argent. La plupart des travails sont faciles à commencer et à arrêter, parfaits pour la vie nomade.

Nous avons cueilli des kiwis, des melons, des mûres, des myrtilles, des pommes et du maïs. Cela nous faisait amasser suffisamment d’argent, et même plus, pour aller d’un endroit à l’autre. Nous avons fait des choses fantastiques entre nos destinations, comme de la randonnée, aller à la plage, faire la fête avec de nouveaux amis et nous balancer sur la plus grande balançoire du monde. Nous avons également fait du parachutisme en Nouvelle-Zélande. »

Êtes-vous restés toute l’année en Nouvelle-Zélande?

Nash Zangio

« Non, nous ne sommes restés que six mois. Nous aurions pu rester plus longtemps, mais nous en avions assez de vivre dans une camionnette. Nous n’étions pas tout à fait prêts à retourner à Moncton, alors nous nous sommes rendus sur la côte ouest du Canada à la place. Nous avons travaillé un peu à Banff et à Jasper, avons fait beaucoup de randonnées, rencontré des gens formidables. Ensuite, nous sommes rentrés chez nous pour travailler et économiser plus d’argent. »

Combien de temps s’est-il écoulé avant que l’appel du voyage frappe à nouveau?

Nash Zangio

« Nous savions que nous ne voulions pas vivre à long terme au Canada, alors nous avons demandé des permis vacances-travail au Royaume-Uni. Le processus de visa était un peu plus compliqué, mais nous l’avons fait et nous avons déménagé à Londres au début de 2020. Tout était rose au début. Nous avons eu de bons emplois et nous avons fait beaucoup de tourisme. Puis la COVID est arrivée.

Nous avons perdu nos emplois et vivre à Londres coûtait trop cher. C’était donc retour à la case départ! Nous avons décidé de retourner en Allemagne chez la famille de Nash. Alors maintenant, nous sommes installés à Berlin et nous travaillons. De toutes les demandes de visa vacances-travail, l’Allemagne a été la plus difficile et la plus longue. Peut-être à cause de la barrière de la langue. Ce n’était pas notre premier choix, mais maintenant que nous sommes là, c’est très facile. Beaucoup de gens parlent anglais à Berlin. »

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite faire un visa vacances-travail?

Nash Zangio

« Lorsque tu voyages, cela ouvre tellement de portes et change toute ta perspective. Si tu restes où tu es, avec les mêmes personnes, dans le même travail de 9 à 5, tu passeras à côté de tellement d’expériences. À 18 ans, je ne pouvais pas m’imaginer voyager et travailler à l’étranger, surtout pas seule. Je me suis sentie poussée par la société pour aller à l’université, trouver un emploi, fonder une famille, emprunter la voie “sécuritaire”. Je comprends donc l’hésitation que les gens peuvent ressentir. Mais mon conseil est de faire le saut et de sortir de ta zone de confort.

Bien sûr, c’est normal de paniquer avant de voyager. Il y a tellement d’inconnus, tu es si loin et qui sait quel cheminement de carrière tu devras abandonner. Mais pense de cette façon : tu vas gagner de l’argent avec le visa vacances-travail. Ton voyage sera essentiellement gratuit. Tu développeras également des compétences générales et une expérience de vie qui pourra te servir à un futur entretien d’embauche. Et tu auras de grandes histoires à raconter.

Il y a des milliers de Canadiens qui ont obtenu un visa vacances-travail. Et il est encore plus populaire ailleurs dans le monde. Si tu as peur de franchir le pas, parle à des gens comme nous qui l’ont fait, par exemple sur des groupes Facebook, pour obtenir des conseils et des encouragements. »

Que diriez-vous aux gens qui pensent qu’il faut être riche pour voyager?

« C’est faux. Voyager a tendance à nous rendre moins matérialistes. Tes priorités changent. Tu finis par découvrir ce qui est vraiment important pour toi et les éléments essentiels dont tu as besoin pour continuer à voyager. Tu constateras que beaucoup de tes dépenses diminuent. Donc non, tu n’as pas besoin d’être riche.

Si tu veux vraiment travailler et voyager, l’argent viendra. Nous n’avions pas de plan, mais au final, nous avons gagné plus d’argent pendant nos séjours vacances-travail en Australie qu’à la maison. Certaines personnes ne tiennent pas compte du taux de change et des différences de salaire minimum. En Australie, nous gagnions 20 $ ou plus de l’heure et les devises canadiennes et australiennes étaient à peu près les mêmes. »

Avez-vous des conseils pour les couples qui souhaitent travailler et voyager ensemble à long terme?

Nash Zangio

« Comme tous les couples, nous avons nos mauvais jours. Voyager ensemble 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, peut mettre à l’épreuve la relation, car vous habitez constamment le même espace. Parfois, il suffit de prendre une marche pour décompresser, surtout lorsque vous vivez ensemble dans une camionnette.

Une bonne communication est la clé. Vous devez vous donner de l’espace et tenir compte de vos différentes perspectives. Vous devez respecter votre propre expérience de voyage et reconnaître que vous ne vivrez pas toujours les choses de la même manière.

Nous avons vu des couples se séparer lors de leurs voyages. C’est pourquoi il est essentiel de faire des plans avec vos propres amis et de vous lancer dans vos propres excursions, afin que vous ayez des choses à raconter lorsque vous vous retrouvez. »

Nous avons dû bien faire les choses, car nous avons voyagé ensemble pendant quatre ans et nous venons de nous fiancer!

Le monde t’attend — après la pandémie!

Nash Zangio

Quelle histoire inspirante! Vanessa et Nash ont vraiment saisi l’opportunité de travailler et de voyager à l’étranger, en utilisant un permis vacances-travail en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne et au Royaume-Uni tout en visitant d’autres pays passionnants en cours de route.

Si tu es un Canadien âgé de 18 à 35 ans et que tu souhaites en savoir plus sur le visa vacances-travail, assure-toi de visiter le site Web d’Expérience internationale Canada pour plus de détails.

▶️ Pour t’inspirer encore plus, écoute notre série #NomadTALKS sur YouTube où on parle avec d’autres voyageurs Canadiens partis à l’étranger.

Tu peux suivre les aventures de Vanessa et Nash sur Instagram.

Emilie Robichaud
Je suis accro au mode de vie nomade! Depuis plus de 5 ans, j’ai quitté ma zone de confort pour voyager à temps plein. Mon tour du monde sans fin compte plus de 65 pays et ça continue! Le voyage, c'est un style de vie et un état d'esprit!
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