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Tout ce que tu dois savoir si tu veux voyager et travailler en Irlande (post-COVID)

Si tu rêves d’une pinte de Guinness au pub avec tes amis après avoir chassé un lutin jusqu’au bout de l’arc-en-ciel, inutile de te pincer. Ça se peut très bien! Au programme : aller vivre et travailler en Irlande, après la pandémie.

Pour t’aider à planifier ton prochain voyage en Irlande, découvre l’histoire d’une Canadienne ambitieuse qui a profité d’un visa vacances-travail pour aller au pays de la Guinness.

Adera Angelucci est l’auteure de Free Spirit et elle vit maintenant sur l’île de Vancouver en Colombie-Britannique, au Canada. Elle a travaillé en développement commercial aux ventes pour ensuite être animatrice d’une émission de télévision locale. Entre les deux, elle a réalisé plusieurs beaux voyages. Maintenant, elle aide les femmes d’affaires à briser les barrières et à partager leur lumière avec le monde. Voici comment son expérience en Irlande a changé sa vie.

Pourquoi as-tu fait une demande pour un visa vacances-travail en Irlande?

« Je travaillais à la radio à Vancouver à l’époque. J’avais 27 ans. Je venais de terminer deux ans sur des bateaux de croisière. J’avais donc déjà un esprit aventureux. Je venais aussi de me faire renvoyer parce que j’avais un petit crush sur un gars d’un groupe de musique. J’ai essayé de passer sa musique à toutes les maisons de disques et producteurs que je connaissais en ville grâce à ma position, alors je suppose que c’était un conflit d’intérêts. Haha!

J’imagine que je me suis sentie en quelque sorte isolée dans ma propre ville après ça. Je ne savais pas si je pourrais de nouveau travailler à Vancouver. Alors, me sentant assez déprimée, je suis allée avec une amie voir le film “P.S. Je t’aime” avec Gérard Butler et Hilary Swank. Je me suis dit : “Oh my god, est-ce que tous les Irlandais sont comme Gérard Butler?” C’est mon genre de gars.

J’ai donc préparé un énorme backpack, avec 900 $ dans mes poches. Et me voilà, avec aucune vraie recherche de fait, prête à partir en Irlande pour trouver l’homme de mes rêves. »

Comment tes amis et ta famille ont-ils réagi à ta décision d’aller travailler et voyager en Irlande?

« Ils ont pensé que c’était audacieux et intéressant pour moi de foncer vers cette nouvelle étape. Un peu irrationnel. Mais j’étais quelqu’un qui prenait déjà ce genre de décisions. Donc ce n’était pas anormal que je parte comme ça. »

Quelle a été la première chose que tu as faite en arrivant?

Adera Angelucci

« Bien sûr, la première chose que j’ai faite a été de me prendre une Guinness. C’était la plus importante priorité. Et c’était délicieux!

Comme je l’ai mentionné, je n’avais pas fait beaucoup de recherches. Je n’avais pas de plan B ou de voix dans ma tête pour me dire comment les choses se passeraient. C’est être simplement dans le moment. Tu es là et tu absorbes tellement de stimuli à la fois. Tu prends en compte ce que tu peux et tu fais de ton mieux. Et vraiment, c’est ça vivre. »

Quel genre de travail as-tu fini par trouver en Irlande?

« Swap Working Holidays m’a mise en contact dès le début, avec mon billet aller simple et mon hébergement, avec une auberge de jeunesse à Dublin. Il y avait un centre de ressources de l’autre côté de la rue pour que je cherche du travail sur un ordinateur. Je suis également allée dans des restaurants pour donner mon CV. Une semaine plus tard, un poste en vente au détail est paru à River Island, qui est leur magasin de style Bootlegger. J’avais déjà de l’expérience dans le commerce de détail, donc c’était facile de débarquer là.

Après six mois à River Island, j’ai trouvé un emploi chez Tour America, une entreprise de tourisme qui vendait des croisières et des vols vers la Floride et les États-Unis. Et j’ai très bien fait parce que tout le monde pensait que j’étais américaine. C’était amusant d’utiliser un peu de mes histoires de voyages pour guider les gens dans leurs propres voyages. »

Comment est le coût de la vie en Irlande?

Adera Angelucci

« Il est très similaire à celui du Canada. Tu peux utiliser un site Web appelé Numbeo pour comparer les prix de différents pays. Évidemment, les lieux touristiques étaient plus chers. Par exemple, l’usine Guinness n’était qu’à quatre pâtés de maisons et une pinte là-bas coûtait environ 12 $ CAD. J’ai donc dû penser stratégique et trouver des endroits moins chers, plus loin que Temple Bar. Pour l’épicerie, j’achetais chez Lidl, où c’est 59 cents pour des biscuits ou des nouilles de riz et des trucs dans le genre. Dans l’ensemble, c’était vraiment faisable.

J’étais payée environ 600 euros toutes les deux semaines. J’ai fini par être colocataire avec une fille rencontrée à l’auberge de jeunesse qui venait également du Canada. Ensemble, nous payions 900 euros par mois pour notre loyer. Nous avons partagé une chambre pouvant accueillir deux lits doubles. Nous faisions partie d’une grande maison de ville avec une cuisine commune.

C’était bien d’avoir de l’argent de côté pour aller au pub. Parce que c’était LA chose à faire. J’étais en mission pour trouver mon homme. Et puis cela s’est transformé en plusieurs voyages. C’était tellement facile de voyager de l’Irlande vers n’importe où en Europe le temps d’un week-end, sur un coup de tête. Je n’avais pas besoin d’une grosse somme d’argent. J’avais juste besoin d’en économiser un peu et je pouvais en profiter pleinement. »

Où as-tu voyagé durant ton permis vacances-travail en Irlande et quels ont été tes endroits préférés?

Dingle, Irlande | Adera Angelucci

« Je suis resté en Irlande pendant 9 mois. L’île est assez petite, tu peux donc tout visiter assez facilement en louant une voiture. Il y a toujours des bus touristiques et des bus à arrêts multiples si vous n’êtes pas à l’aise avec la conduite. L’Irlande est adorable, attachante et charmante. C’est tellement pittoresque, avec des tonnes de terres et de moutons et de minuscules routes. Mes endroits préférés étaient The Cliffs of Moher, Giant’s Causeway, Dingle et The Ring of Kerry.

Ryanair était si abordable que nous avons passé des week-ends à Paris, à Londres, en Allemagne, à Bruxelles, à Amsterdam, à Vienne et à Prague. Je suis aussi allée en Écosse plusieurs fois. »

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite voyager et travailler en Irlande?

Adera Angelucci

Si ton cœur te dit de le faire, tu dois l’écouter. N’y réfléchis pas deux fois. Parce que tu ne vivras qu’une seule fois.

« Et attends-toi à ce que tes plans changent. En fin de compte, je ne suis pas revenue avec mon Gérard Butler parce que premièrement, il vient d’Écosse. Apparemment, je n’ai pas du tout fait mes recherches. Alors j’ai changé de vitesse. J’ai fini par faire de l’autoactualisation et de la réalisation à travers un groupe de méditation. C’était gratuit et je pouvais y aller trois ou quatre jours par semaine.

Grâce à la méditation, j’ai trouvé mon seul et véritable amour, qui n’était en fin de compte pas un homme, mais moi-même. J’ai l’impression que tout le monde doit prendre un peu de temps pour soi, surtout avant le mariage ou tout ce qui te retiendrait sur place. Il est important d’avoir ton propre moment à la “Mange, Prie, Aime”. C’est exactement ce que j’ai fait. »

Quelle a été ton expérience la plus mémorable de ton voyage en Irlande?

« M’amener moi-même en date. Il suffisait de prendre un bus pour découvrir un nouvel endroit pour dîner. Voir la ville et profiter du soleil. Ou prendre l’avion pour Prague ou Bruxelles toute seule. Juste admirer une nouvelle ville et le beau temps ensoleillé. C’était tellement spécial de pouvoir prendre ce temps de qualité pour moi, juste pour vivre ma propre expérience.

Et juste pour préciser, j’ai techniquement rencontré mon Gérard Butler, même si je suis “mon propre Gérard Butler”. Je suis maintenant mariée à un gars formidable qui se trouve être Irlandais et Écossais, rien de moins. »

Adera Angelucci

L’histoire d’Adera sur la découverte de l’amour-propre est tellement inspirante. Ça donne envie de vivre nos propres expériences internationales. Heureusement, si tu es un Canadien ou une Canadienne et que tu as entre 18 et 35 ans, tu peux le faire! Si tu décides de voyager et de travailler à l’étranger après la pandémie, tu trouveras tous les détails sur le site Web d’Expérience internationale Canada.

Tu peux suivre Adera sur Facebook, Instagram et YouTube.

Safia Dodardhttps://www.nomadjunkies.com
Je voyage parce que je suis accro au mode de vie nomade . J'ai quitté mon emploi en agence de pub pour explorer le monde, d'abord en backpack solo et maintenant avec ma petite famille. Rejoins notre communauté de nomades sur Facebook, Twitter et Instagram.
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