2020 étant ce qu’elle est, tout le monde cherche des manières de voyager tout en restant à la maison. Et comme on n’a pas tous les moyens (ou le talent) pour se cuisiner de la bouffe coréenne en visitant Séoul via un casque de réalité virtuelle en écoutant de la K-Pop, le cinéma se présente comme une alternative peu coûteuse et accessible à tous.
Ça tombe tu bien, on a justement un film à te proposer puisque 1991, le dernier volet de la populaire trilogie de Ricardo Trogi, vient de débarquer sur Netflix!
Et en bonus, on te parle des cinq choses dans le film 1991 qui vont te rappeler tes derniers trips de backpack (tsé, dans le temps où on pouvait faire des trips de backpack?).
1991, c’est quoi?
Après 1981 et 1987, deux films autobiographiques dans lesquels Ricardo Trogi se remémore ses 11 ans et ses 17 ans, le réalisateur récidive avec 1991, où il revient (spoiler alert) sur ses 21 ans. On y retrouve Ricardo alors qu’il est étudiant en scénarisation, mais surtout, amoureux fou de la belle Marie-Ève Bernard.
Quand elle lui annonce qu’elle va passer l’été en Italie pour apprendre l’italien, il décide de la suivre, déterminé à finalement révéler ses sentiments à celle qu’il voit comme la femme de sa vie. Mais évidemment, tout ne se passe pas exactement comme prévu…
En arrivant à Perugia, Ricardo se rend compte qu’il a perdu la ceinture où il gardait tous ses papiers (tsé, la fameuse ceinture « secrète » que ta mère insistait que tu portes sous tes vêtements?). Il devra donc se rendre à l’ambassade du Canada à Rome, retardant les retrouvailles tant attendues avec Marie-Ève.
De retour à Perugia, Ricardo se réveille avec une inconnue suite à un party un peu trop arrosé. Mais de toute façon, Marie-Ève partait pour le week-end à Florence… Ricardo finira par avouer ses sentiments l’élue de son cœur, mais on ne vous dit pas comment ça finit!
Somme toute, 1991 est un film sympathique qui passe très vite. La narration pleine d’autodérision de Ricardo Trogi y est pour beaucoup et contribue à ce qu’on s’attache rapidement à son personnage. Chapeau également au casting impeccable: tout le monde est bon dans ce film, de la famille Trogi au Québec aux étudiants hétéroclites en Italie, en passant par tous ceux qu’on croisera en chemin.
1991 a remporté l’Iris du meilleur film au Gala Québec Cinéma 2019, en plus de mériter le prix du public, celui du meilleur réalisateur et celui de la meilleure actrice de soutien (Sandrine Bisson)
Ricardo Trogi a par ailleurs mentionné en entrevue qu’il profitait du confinement pour travailler sur un éventuel quatrième film dans cette série. Il s’intéresserait cette fois à 1994, année où il a été participant à La course destination monde. À suivre…
Cinq choses dans 1991 qui te rappelleront tes voyages en backpack
Admirer les paysages
C’est clair que la chose numéro un qui fait voyager dans les films, c’est le décor. Dans 1991, que ce soit les paysages de Perugia, les monuments incontournables de Rome ou les auberges de jeunesse, terrasses et multiples appartements européens, on a réellement l’impression d’être en Italie pendant une heure et demie.
Gérer des imprévus
En voyage, les choses se passent rarement comme on les avait prévues. Et c’est ben correct comme ça, ça mène souvent à des expériences qu’on n’aurait jamais vécues autrement. Mais on se doute que Ricardo se serait bien passé de son passage éclair à Rome pour renouveler ses papiers, de la facture étonnamment salée pour un café et des croissants (qu’il croyait gratuits) ou des auberges qui n’ont plus de lits libres alors qu’il s’était fait dire que ce n’était pas nécessaire de réserver.
Tisser rapidement des liens avec des inconnus

L’aspect le plus intéressant du backpacking, c’est les rencontres. On dirait que se promener de lieu en lieu avec sa vie sur le dos met tout le monde sur un pied d’égalité. Et le fait de n’être que de passage à un endroit oblige à laisser tomber les banalités d’usage pour aller tout de suite à l’essentiel. Mention spéciale à ces voyageurs qu’on pensait ne jamais revoir, mais qu’on recroise toujours aux endroits et aux moments où on les attend le moins!
Rassurer les parents
D’accord, les choses ont un peu changé depuis 1991. À l’époque, l’appel de routine aux parents se faisait à frais virés, à partir d’un téléphone public. Maintenant, on fait ça par Skype ou par courriel. Mais si la manière est différente, le fond demeure le même : faire savoir à nos parents qu’on est toujours en vie avant qu’ils ne mettent la police locale à nos trousses.
Faire le party
Il y a peu de partys comme les partys de backpackers. Des gens d’un peu partout dans le monde qui vivent les mêmes expériences en même temps et qui n’ont pas encore les soucis de la vie d’adulte (parce qu’avouons-le, c’est pas parce qu’on a passé les 18 ans qu’on est adulte pour autant), ça donne les meilleures soirées. Évidemment, ça vient aussi avec les désagréments de se réveiller avec un inconnu ou de devoir assister malgré soi aux ébats qui se déroulent au-dessus de notre tête dans un lit superposé, mais bon. Ça fait partie de l’expérience!
différente, le fond demeure le même?