De plus en plus, je remarque plusieurs backpackers qui s’exclament haut et fort : « Je ne fit pas dans le moule que la société veut m’imposer ». Ma réponse serait : « Hey guys, you just have to break it, and make your own. Your life, your way! » 🙂
Métro, boulot, dodo, you know?
Il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un ne me parle de notre société. De ce qu’elle attend de nous et de ce qu’elle veut nous imposer : métro, boulot, dodo, you know? Au Québec, je sens tout le temps cette pression autour de moi : « Termine l’école, trouve-toi un job, achète une maison, fais deux enfants (pas 1 ou 3, parce que oui, tout est fait pour une famille de 4!). Et te voilà partie pour les 50 prochaines années!
Chaque société a un moule
Je suis en Allemagne et surprise… je ressens ce même genre de structure, ce même genre de modèle à suivre de société occidentale. Je suis convaincue que peu importe le pays où j’irai, je ressentirai une forme de moule à être ou à devenir. Ce qui est merveilleux avec la vie, c’est qu’on a toujours le choix, tu restes là à accepter ce que la fameuse société te dicte ou tu bouges. Bouger dans tous les sens du terme!
Bouger à n’importe quel âge
J’ai rencontré une dame de 52 ans, célibataire, sans enfant qui vivait à Hambourg depuis les 20 dernières années : métro, boulot, dodo, you know? Pour des raisons personnelles a décidé de bouger, elle vit maintenant dans un appartement en campagne de Cologne, a changé de job et carrément de style de vie! Tout excitée, elle me parle avec les yeux pétillants de son prochain entretien d’embauche pour un petit restaurant, comme une fille de 16 ans parle de son premier amour!
Travailler pour vivre ou vivre pour travailler?
C’est intéressant de voir ce que les gens décident de faire suite de cette prise de conscience! Il n’y a pas de recette magique, chaque décision à deux revers à sa médaille. Sois tu décides de travailler pour vivre, en oubliant toute forme de sécurité auxquelles tu étais habituée. Sois tu décides de rester dans la routine d’une vie occidentale en vivant pour travailler, mais alors ne te plains pas du manque de liberté s’il te plaît!
La quête de qui nous sommes
Je suis dans une exposition et discute tranquillement avec un ami, il me parle de ce qui l’anime, de ce qu’il est, de son identité en tant qu’artiste. Il a aussi passé la cinquantaine et vit sa vie comme il l’entend. Il n’a que faire de ce que les gens autour de lui en pensent, parce que lui seul sait qui il est. Il ne se définit pas par son métier comme moi j’ai eu le réflexe de lui demander : « Que fais-tu dans la vie? »
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Arrêtons de s’identifier à notre métier
Toujours à la quête de qui nous sommes, il est facile de s’identifier à notre métier et non à ce qui nous anime! Je suis du côté de la campagne allemande et je discute avec une dame de 60 ans qui a elle aussi décidé de briser les règles en prenant la décision de travailler pour vivre et non l’inverse. Trois enfants maintenant tous passés la vingtaine, elle me racontait que plus jeune, elle ne s’est jamais empêché de bouger parce qu’elle avait des enfants à s’occuper et qui devait avoir une vie rangée, non! La dame n’est pas plus riche qu’une autre, elle leur donnait un petit sac à dos, écrivait une carte postale avec l’heure à laquelle le train arriverait à destination et embarquait la marmaille avec elle pour de petites vacances! Même s’il n’avait pas de cellulaire à l’époque ni d’internet, elle trouva toujours un moyen de bouger!
Maintenant, à toi de voir quel genre de vie tu veux avoir! Bouge si tu as envie!
« Don’t forget, your life , your way! 🙂