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L’art de voyager seule quand on est une femme

Le sac à dos sur les épaules et un Lonely Planet en main, elles partent seules pour un voyage de longue durée autour du globe. Les femmes, toutes générations confondues, sont de plus en plus nombreuses à partir à l’aventure en solitaire. Ces nouvelles voyageuses se racontent.

Avez-vous déjà refusé de voyager, parce que vous n’aviez personne pour vous accompagner? «Est-ce que c’est sécuritaire? C’est moins cher à deux! N’as-tu pas peur de t’ennuyer?» Il est parfois laborieux de faire face aux questions qui fusent quand on annonce vouloir partir à l’étranger sans un conjoint, une amie ou un parent pour compagnon de route. Ainsi, plusieurs préfèreront rêver aux plages de Phuket sur leur écran d’ordinateur plutôt que de faire le grand saut en solitaire. Il suffit pourtant de lire les récits d’une Isabella Bird ou d’une Ella Maillart pour constater que la soif d’aventure est loin d’être un attribut purement masculin.

Aidées par la technologie et internet, elles sont tout de même plusieurs à vouloir étancher ce besoin d’aventure, seules. Selon le Réseau de veille en tourisme, spécialisé dans la surveillance stratégique en tourisme au Québec, les voyageurs solos, particulièrement de sexe féminin, représentent un segment en croissance, notamment en raison du nombre grandissant de divorcées, de veuves et de célibataires sur le marché.

Un sondage conduit en juin 2013 par Hostelbookers, un des plus importants sites de réservation d’hébergement pour budgets restreints, indique que les voyageuses solos sont davantage de nature aventurière. En effet, 54 % des 1000 répondantes avaient entrepris un périple de plus d’un mois en solitaire. L’experte en voyages Marybeth Bond confie même à Forbes que, selon les statistiques de 2013 de la Travel Industry Association of America, le portrait type du voyageur d’aventure n’est plus un homme de 28 ans, mais bien une femme de 47 ans! Il s’agit d’un étonnant changement démographique en faveur du «sexe faible». Les voyageuses admettent toutefois qu’elles adoptent des comportements prudents à l’étranger, comme limiter leur consommation d’alcool et retourner plus tôt à l’hôtel ou à l’auberge à la tombée de la nuit. Alors que la réalité évolue, est-ce que les mœurs suivent vraiment?

Des peurs non fondées

Stephanie Yoder - [Reportage] Assoiffées d’aventures, elles voyagent en solitaire - Nomad Junkies
Photo: Stephanie Yoder, blogueuse américaine pour le site Twenty-Something Travel
Stephanie Yoder, blogueuse américaine pour le site Twenty-Something Travel, s’est attaquée de façon humoristique aux mythes qui existent sur les voyageuses solos. Elle s’attarde notamment sur les conseils répandus de porter une alliance lors d’un voyage et de s’abstenir de parler aux inconnus ainsi que sur l’expérience anxiogène de devoir manger en solitaire. En fait, les voyageuses vous le diront, la réalité est bien différente. Une femme seule le reste rarement, surtout si elle décide de fréquenter des auberges de jeunesse ou si elle se joint à un groupe pour participer à des activités qui l’intéressent, comme une randonnée, de la plongée sous-marine ou un safari.

Il est plus captivant d’échanger avec les locaux que de les éviter.

Anne Becel - [Reportage] Assoiffées d’aventures, elles voyagent en solitaire - Nomad Junkies
Photo: Anne Bécel, Correspondances
Anne Bécel, 34 ans et porte-parole du tourisme équitable – elle signe entre autres la scénarisation de l’émission Partir autrement sur TV5 – prétend même qu’il est plus facile pour une femme que pour un homme seul de s’intégrer dans les communautés locales : «Une femme qui arrive non accompagnée est moins menaçante; il y a toujours une autre femme pour créer un contact et apporter son aide. Dans chaque village, on trouve une nouvelle maman pour nous prendre sous son aile».

Faire le saut en solo

À la sempiternelle rengaine du «Je ne pourrais jamais faire ça!», Stephanie Yoder, également collaboratrice sur le site Thought Catalog, répond sans complexe : «Les femmes voyageant seules ne sont pas une sous-espèce de reines guerrières à la Indiana Jones frayant leur chemin à travers un monde hostile débordant de dangers. Elles sont des personnes ordinaires, tout comme vous et moi.»

La question n’est donc pas : pourquoi partir? Mais plutôt : pourquoi ne pas le faire?

Emilie Robichaud - [Reportage] Assoiffées d’aventures, elles voyagent en solitaire - Nomad Junkies
Photo : Emilie Robichaud, cofondatrice de Nomad Junkies
Émilie Robichaud, cofondatrice du blogue Nomad Junkies et ardente voyageuse, s’est ainsi interrogée lorsque l’appel du large s’est fait entendre. À 24 ans, elle a troqué son travail de 9 à 5 pour se lancer dans une carrière à la pige dans le marketing interactif. Depuis plus de 3 ans, elle est nomade à temps plein.

Assoiffée de culture, d’expériences et de nouveauté, la jeune aventurière a passé son enfance à rencontrer les grandes âmes voyageuses grâce à sa mère, directrice de la série de documentaires Les Grands Explorateurs, à travers laquelle elle a pu s’imprégner des beautés du globe. À 19 ans, Émilie devient l’une des premières Canadiennes à effectuer un échange à l’île de Guam en Micronésie. Séduite par l’exotisme des lieux, elle a mis quelques années avant de transformer sa passion en un mode de vie. Après avoir obtenu son diplôme en communications marketing et passé près de trois ans dans une agence de publicité, elle en avait assez de la routine métro-boulot-dodo.

Elle a donc décidé de devenir une digital nomad, soit quelqu’un qui, grâce à la technologie, bourlingue tout en continuant de gagner sa vie. Cela demande une grande discipline et, naturellement, un bon accès Wi-Fi. L’existence de nomade est beaucoup moins dispendieuse qu’on peut l’imaginer, si l’on évite, bien sûr, de dormir dans des quatre étoiles toutes les nuits.

Voyager lentement et sans stress, se libérer des mensualités et savoir s’adapter au mode de vie des destinations choisies, voilà quelques façons de réduire son budget tout en parcourant le monde. «Après tout, les meilleures choses dans la vie sont les expériences nouvelles et elles sont souvent gratuites. C’est de temps dont on a besoin, de liberté», souligne-t-elle alors qu’elle s’apprête à reprendre la route après quelques mois passés en Nouvelle-Zélande.

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 Béatrice - [Reportage] Assoiffées d’aventures, elles voyagent en solitaire - Nomad Junkies
Photo : Béatrice de Eille la cheap!
«Évidemment, troquer un certain confort pour vivre une telle expérience, ça ne veut pas dire que l’on va dormir sous une tente ou ne pas avoir l’eau courante pendant six semaines», raconte Béatrice Bernard-Poulin, pigiste et rédactrice du blogue Eille la cheap! Elle aussi a fait le saut il y a quelques années, alors qu’elle est partie vivre six mois en Australie. Elle rêve jusqu’à ce jour d’y retourner.

«Une fois les études terminées, on trouve une bonne carrière et une routine. Il est difficile de ne pas être confrontée au fait que c’est ça la vraie vie. Et maintenant, quoi?» Sans pour autant se considérer comme quelqu’un de téméraire, Béatrice conseille également de voyager lentement. «C’est la clé des longs voyages en solitaire et aussi la meilleure façon de s’imprégner d’un lieu et d’une culture», continue-t-elle. La vie de bureau dans l’attente qu’il soit 17 heures pour plier bagage est loin de lui manquer. Quand elle le désirera, rien ne l’empêchera de partir pour deux semaines, deux mois voire deux ans vers la destination de son choix. Et c’est ça, au bout du compte, être libre.

La liberté à tout prix

Toujours dans le sondage tenu par Hostelbookers, les répondantes partagent les raisons qui les poussent à partir seules. Plusieurs d’entre elles recherchent l’excitation de la découverte et le défi, mais elles s’entendent en majorité pour dire que l’objectif premier est de (re)trouver un sentiment de liberté. La liberté. Un grand mot qui, même s’il a une valeur très personnelle, réfère à cette possibilité d’être soi-même, sans les contraintes imposées par la société, le temps ou ses propres attentes.

Sabrina Dumais - [Reportage] Assoiffées d’aventures, elles voyagent en solitaire - Nomad Junkies
Photo : Sabrina Dumais de Jelefaispourmoi
Lorsqu’elle a entamé son tour du monde de près d’un an, Sabrina Dumais était à la fois fébrile et terrifiée à l’idée de tout laisser derrière. Au gré des rencontres et des expériences et poussée par sa soif d’aventure, la jeune diplômée de l’UQAM a parcouru des milliers de kilomètres, visitant des destinations aussi atypiques que le Kosovo et le Monténégro, se rendant jusqu’au Népal et en Inde, passant par la Corée du Sud, la Turquie et l’Europe occidentale.

Au bout de quelque temps, malgré les merveilleuses rencontres qu’elle faisait en cours de route, elle avait hâte de se retrouver seule : «Voyager implique une grande part de déconstruction. Tu es sans cesse en train de changer ton centre de gravité pour laisser la place à l’autre, pour t’ouvrir et absorber ce qui provient de l’extérieur. C’est très demandant.» Dans les derniers mois, elle se surprenait à chercher la solitude, qu’elle pouvait notamment puiser dans l’écriture et la lecture. Lorsqu’elle avait besoin d’une pause, elle louait une chambre dans une auberge ou un hôtel et prenait du temps pour elle.

Anne Bécel, elle, relate un cheminement similaire. Lorsqu’elle apercevait au loin un nouveau village dans lequel elle aurait à passer une (ou plusieurs) nuit, que ce soit sur le territoire des Ngöbe-Buglé au Panama ou chez les marins nomades de l’île Sulawesi en Indonésie, elle devait d’abord s’isoler temporairement avant d’entrer en contact avec l’autre. Elle coupait le moteur de son bateau, pêchait pendant quelque temps ou s’asseyait sous un arbre, une heure ou deux, pour retrouver cette solitude, cette sérénité, qu’elle allait bientôt laisser troubler par le tourbillon des rencontres. Non pas que ce fut désagréable, mais l’intensité des contacts à venir et le fait d’être dans la situation de «l’étrangère» exigeaient un certain isolement avant qu’elle se sente réellement prête à vivre de nouvelles expériences.

Le voyage en solitaire offre cette flexibilité : se poser quelques jours à un endroit, se joindre à un groupe ou bien rester seule. Il s’agit d’un véritable éloge de la lenteur et des temps d’arrêt : «En voyage, tu t’arrêtes souvent et c’est surtout pour penser à toi-même», souligne Béatrice. À l’opposé du flashpacking, dont le but est de voir le plus de destinations possible en peu de temps, voyager en solo implique à la fois une grande ouverture à l’autre et aux expériences, mais aussi à soi-même.

Voyager par et pour soi-même

L’aventure en solo permet de développer la confiance en soi et donne le temps à l’introspection. Comme le souligne Émilie : «En voyage, il y a toujours une occasion de faire quelque chose que nous n’aurions jamais pensé être capables de réaliser, que ce soit l’apprentissage d’une langue, le cliff jumping ou simplement le fait de parler à un inconnu dans un restaurant. Une fois la barrière des inhibitions traversée, la perspective que l’on a de nos possibilités change radicalement.»

À l’autre bout de la planète, elle raconte que sans les contraintes d’un horaire fixe et d’une structure établie, elle s’est découvert des passions insoupçonnées. «Avec tout ce temps pour soi, on est obligé de se demander ce qu’on a envie de faire au jour le jour, de se sonder et d’écouter sa petite voix intérieure. C’est le plus beau cadeau qu’on peut se faire à soi-même.» Ainsi, la jeune Montréalaise qui n’avait jamais fait d’escalade auparavant – et qui admet même avoir le vertige – s’est retrouvée au Laos, en Thaïlande et au Vietnam à observer des paysages à couper le souffle du haut des formations qu’elle avait gravies. Ce fut de même pour la plongée, un coup de foudre qui est devenu une façon de découvrir les destinations qui s’y prêtent sous un autre angle.

Pour Anne, c’est loin d’être étonnant. Avec un air confiant et serein, la Nantaise d’origine explique qu’elle n’a jamais douté de ses capacités en voyage, que ce soit lors d’une expédition d’une semaine sur un lac gelé dans le nord de l’Inde ou la traversée à pied du Lesotho. «Si on rêve à quelque chose, c’est qu’on se sait capable de l’accomplir. Par exemple, je ne rêve pas de devenir une joueuse professionnelle de basketball, mais faire la route de l’Himalaya, bien sûr, pourquoi pas?»

Adepte de l’expérience authentique, elle a jadis refusé de découvrir le Tibet en parcourant le chemin imposé par un gouvernement d’oppression. L’aventurière a donc décidé de pénétrer le territoire à sa façon : clandestinement, à la boussole! Sans compétences particulières en survie ou en géolocalisation, elle n’a jamais remis en question la faisabilité de son projet. Bien sûr, le danger d’être arrêtée par les autorités était bien présent, mais s’il y a quelque chose qu’Anne n’oublie jamais d’emporter avant de partir pour une nouvelle destination, c’est sa bonne étoile.

Revaloriser son intuition

Il est crucial de se faire confiance, toutes les voyageuses s’entendent sur ce point. «L’expérience du voyage nous oblige à fonctionner à l’instinct, à le travailler», rappelle Anne avec sérieux, «c’est une question viscérale.» On peut se sentir angoissé dans une ville qui semble tout à fait anodine, alors qu’une traversée du Grand Canyon peut nous paraître totalement accessible. «Il faut accepter, ajoute Sabrina, que l’intuition soit une force intérieure, accepter qu’elle soit indomptable et apprendre à ne faire qu’une avec elle.» Émilie confirme : «On est habitué à prendre de bonnes décisions chez soi, il n’y a aucune raison pour que ce soit différent à l’étranger. Il faut savoir repousser sa zone de confort, mais il est tout aussi important de reconnaître ses propres limites.»

La préparation avant le départ n’est pas une priorité.

Curieusement, elles admettent unanimement que la préparation avant le départ n’est pas une priorité. Arrivée à destination, une multitude d’évènements peuvent survenir, des rencontres impromptues, des opportunités à saisir. Les itinéraires qu’elles s’étaient proposés ont subi de nombreuses transformations auxquelles elles ont dû s’adapter. Pour Sabrina, il est même possible de partir trop préparée: «Il faut être flexible lorsqu’on entame un voyage en solo ou de longue durée. Il faut laisser la place à l’aventure, si l’on veut qu’elle nous arrive

Parmi les destinations les plus populaires des voyageuses solos, on retrouve sans surprise l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Australie. Émilie ajoute à cette liste certaines grandes capitales, où l’on rencontre un haut taux de visiteurs et une population ouverte au tourisme. «On n’a même pas besoin d’être proactive pour rencontrer des gens quand on voyage dans des villes comme Sydney, Barcelone ou Bangkok, il faut juste être ouverte à créer le contact.»

Selon leurs témoignages, toutes les destinations sont propices au voyage en solitaire. Pour Anne, par contre, une femme seule a plus de chance de vivre une expérience inoubliable et sécuritaire hors des sentiers battus, là où les pistes ne sont pas encore dessinées. L’Inde, l’Afrique Noire et le Maghreb sont de ces endroits moins explorés qui ont l’avantage d’être vierges de l’empreinte de l’industrie et des clichés touristiques. Là résident, selon elle, les meilleures aventures.

Des conseils à celles qui rêvent de voir le monde

Lorsqu’on leur demande de donner des conseils à celles qui rêvent de voir le monde, nos voyageuses suggèrent de commencer par un stage ou un échange à l’étranger. La structure de ces programmes permet de trouver un bon équilibre entre l’état de dépaysement et la plus ou moins longue durée loin de chez soi. Établir des petites routines, voyager léger, savoir utiliser son argent efficacement et, surtout, être ouverte aux expériences qui peuvent survenir sont tous des éléments incontournables à garder en tête. Fait étonnant, nos bourlingueuses ont unanimement rappelé l’importance que la lecture a eue pour elles. Que ce soit pour prolonger les errances imaginaires pendant des périodes plus lentes ou pour s’éviter des conversations indiscrètes lors d’un repas en ville, les livres ont cette capacité de réaligner la perspective vers soi-même et de fournir un sentiment confortant de continuité, un moment de repos qui rassure. Ils représentent, en quelque sorte, une extension du voyage.

Des ressources innombrables pour le voyage en solitaire

Certes, l’aventure en solo n’est pas pour toutes. L’incertitude, le dépaysement, le choc des cultures et la perte de confort peuvent en décourager plusieurs. Pour les plus timides, les agences Vacances Signatures et Voyages à rabais proposent des hôtels et des forfaits soleil ne demandant pas de frais supplémentaires pour l’occupation en solo. D’autres agences en ligne, telles que le site Canadian Woman Traveller, organisent des séjours autour du globe pour femmes voulant partir seules. Des applications de toutes sortes – Wandermates, Backpackr, TrekkingPartners, TravBuddy – permettent en général aux voyageurs de trouver des compagnons d’aventure pour une randonnée au Népal ou pour un roadtrip sur les routes de la Sardaigne.

Alors, pourquoi s’empêcher de voyager?

Grâce à internet, les ressources permettant de vivre une aventure à la fois sécuritaire et adaptée à ses besoins sont désormais innombrables. Voir le monde et les différentes façons de vivre permet de mettre les choses en perspective. Le sens de l’humour s’aiguise, la tolérance se développe et les soucis du quotidien perdent soudainement leur importance. Car comme le disait la grande voyageuse Alexandra David-Néel : «Une fois en route, tout se simplifie.»

Du côté des blogues :

  • Les Correspondances d’Anne Bécel pour des comptes-rendus dépaysants et poétiques;
  • Webzine Eille la Cheap! de Béatrice Bernard-Poulin :  pour des trucs et astuces aux voyageurs à petit budget;
  • Nomad Junkie d’Émilie Robichaud pour des idées de voyage, des réflexions et des inspirations à partir;
  • Adventurous Kate de Kate McCully, l’un des blogues les plus populaires sur la toile pour voyageuses solos (en anglais);
  • Journeywoman  pour tous types de ressources : anecdotes de voyage, conseils sur la sécurité, meilleures adresses, etc. (en anglais).

Pour en savoir plus :

  • TrekkingPartners : pour se trouver un partenaire de randonnée ou un guide;
  • Wandermates : application pour trouver d’autres voyageurs solos ou encore un partenaire pour une activité (randonnée, escalade, kayak, etc.);
  • Couchsurfing : communauté de membres offrant de l’hébergement local gratuit aux voyageurs de partout dans le monde;
  • Backpackr : application mobile (adaptée pour iPhone et Android) pour connecter avec d’autres baroudeurs;
  • TravBuddy : pour rencontrer des voyageurs, partager des conseils et organiser sa prochaine aventure.
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Tatiana St-Louis
Tatiana St-Louis
Tatiana lit de tout et rêve beaucoup, car une de ses plus grandes certitudes est que la liberté s’acquiert d’abord par l’esprit
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10 COMMENTAIRES

    • Merci pour le commentaire et le partage! Contente de voir que ce sujet en touche plusieurs!
      Au plaisir!

  1. Super article ! Hyper inspirant, merci !
    Je viens de rentrer d’un voyage de 3 mois seule en Nouvelle-Zélande et là je viens de décider de repartir pour découvrir l’Australie. Merci pour tous les liens fort intéressants que tu partages dans cet article.
    A bientôt,
    Alice

    • Super! Je t’encourage à continuer. C’est ce genre d’histoire qui m’inspire également!

  2. Moi j’ai voyagé seule avec une association humanitaire pour travailler dans un orphelinat en Bolivie et m’occuper de tortues marines en Bolivie et j’ai adoré 😉

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