Un premier voyage solo amène son lot d’inquiétudes, de questionnements et bien certainement de bons moments. Comme n’importe quelle première fois, tu redoutes le moment où tu sauteras dans le vide, car cette expérience représente l’inconnu et ça peut faire peur. Pour t’aider dans ton processus de préparation mentale, je t’ai dressé les 3 stades par lesquels je suis passée lorsque j’ai voyagé en solo pour la première fois.
Les 3 stades par lesquels tu passes lors d’un premier voyage solo
1. Les questionnements
J’ai vécu à l’étranger pendant deux ans et demi, dans deux pays différents. Au total, j’ai déménagé quatre fois et j’ai pris un nombre incalculable d’avions, de bus, de tuk-tuks et de scooters. Au final, voyager seule, the journey, je l’avais déjà fait.
Mais, le véritable voyage solo, sur plusieurs semaines, je l’avais jamais fait. L’occasion s’était présentée une fois et une copine s’est jointe à moi au dernier moment. Alors qu’il me restait deux semaines avant de retourner en France, je me suis posé la question : Est-ce que je veux passer les deux prochaines semaines au Cambodge (où j’habitais depuis déjà quatre mois donc j’avais déjà fait le tour du pays) ou est-ce que c’était le moment de me lancer toute seule?
À ce moment-là, je me suis un peu retrouvée face à moi-même. Est-ce que j’en étais capable? Bah oui, bien sûr! J’étais déjà partie au Vietnam et c’était le pays que je voulais visiter, surtout la région du centre et des Hauts-Plateaux. Je connaissais déjà la culture, les petites arnaques et les bons spots dans certaines villes.

Mais d’un côté, j’avais jamais vécu l’expérience complète du voyage solo. Quand je prenais l’avion, le train, le bus, c’était toujours dans le but de rejoindre quelqu’un sur la route, de retrouver une amie. Là, si je partais, je savais dès le début que personne ne m’attendrait à une de ces étapes. C’est excitant, mais même quand tu deviens un peu habituée au mode de vie nomade, tu peux avoir un peu d’appréhensions.
Puis je me suis dit que ce voyage solo au Vietnam, j’en avais toujours rêvé : après tout, c’était mon premier travel crush!
Deux jours plus tard, mes billets d’avion étaient réservés, mon itinéraire à peu près défini. Let’s go.
2. Les découvertes
Première étape : Hanoi, capitale du Vietnam, tout au nord. Pour un premier stop, je ne me suis pas trop mise en danger. La ville ne m’était pas inconnue; j’ai retrouvé certains repères, et même reconnu certains endroits où j’étais passée, deux ans et demi plus tôt. C’était plutôt rassurant! Deux jours plus tard, j’étais de nouveau le sac sur le dos, direction Hué, la ville impériale.

Ces premiers jours ont été ceux des découvertes. Une des remarques que je me faisais le plus, c’était :
«C’est donc ça voyager seule!»
J’ai découvert qu’en visitant solo, en étant la seule à prendre les décisions, je visitais d’une tout autre manière. Je ne dis pas une meilleure manière, parce que voyager avec une gang d’amis ça a aussi ses d’avantages. Mais, c’était différent : j’ai pris le temps, le temps de visiter à ma manière, quitte à ne pas tout voir, à apprécier les choses que je voyais et que je visitais. J’étais moins dans le rush de visiter beaucoup de monuments ou de musées chaque jour.
J’ai aussi découvert que j’aimais ça être seule parfois. Pas forcément pour visiter, mais juste pour manger de la street food en regardant l’ambiance de rue ou en lisant un livre. Bon je te rassure, j’ai aussi rencontré plein de personnes!
Voyager seule, sans être vraiment seule : ça a été ma dernière découverte! Le nombre de personnes que j’ai rencontrées en deux semaines… C’était vraiment dingue !
Fun fact : pour ma première soirée à Hué, j’ai soupé avec deux Hollandaises, une Allemande, une Américaine, une Australienne et une Philippine. On était six filles et on voyageait toutes solo !
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3. Les réalités
Tout comme mon premier voyage en Asie (au Vietnam justement!), je me suis sentie un peu comme un bébé qui vient de naître : j’avais tout à apprendre, mais certaines choses semblaient déjà innées.

Le jour de mon départ, je me suis rendu compte de ce que j’avais accompli. Je dis pas que j’en étais pas capable, mais je suis partie sans avoir peur. Certes, j’avais quelques appréhensions, mais à aucun moment, je n’ai eu peur.
Enfin, j’ai réussi à comprendre ce que je lisais sur plein de blogues concernant le solo travel depuis tellement longtemps :
Voyager seul, c’est d’abord du bon sens, et une petite dose d’audace.
À part mes premiers jours, je ne me suis pas rendu compte que je voyageais seule, parce qu’en vérité, je ne l’étais jamais! Même pour ce sleeping bus de 12 h, je n’étais pas seule : j’ai fait la connaissance de deux Hollandais, avec qui j’ai passé une semaine entière.
La réalité, c’est que voyager seule, ça m’a montré une autre manière d’apprécier un pays, sans me mettre en danger ou me sentir isolée.
Coucou chapeau pour ton blog il donne vraiment envie de voyager