Ces temps-ci, j’ai l’Amazonie qui me trotte dans la tête. Je regarde mes photos et je me transporte magiquement à ce moment précis, à cet endroit précis, entourée de gens bien précis…
Il y a certains voyages que l’on fait qui impriment des souvenirs dans notre imaginaire à jamais, et ce, même plusieurs mois après notre retour. C’est comme si une fois au bercail, ce n’est pas la distance nous séparant de cette destination qui nous hante, mais plutôt la distance qui nous sépare de nous-mêmes. Cette étrange impression qu’une grosse partie de nous est restée prise aux douanes et n’a jamais pris l’avion.
La nostalgie éprouvée au retour = l’euphorie que l’on ressentait pendant notre trip.
Ce sentiment qui te fait sourire et rire pour absolument rien et tous ces moments magiques merveilleusement bien entourés qui te font réaliser à quel point t’es une des personnes les plus chanceuses sur Terre. C’est comme voir une pluie d’étoiles filantes, c’est court et intense, alors t’ouvres grand tes yeux et tu savoures chaque instant.

L’expérience d’une vie en Amazonie
J’ai eu jusqu’à présent deux voyages comme ça. Le premier était celui où j’ai voyagé en Europe backpack pendant quatre mois et le deuxième, c’était lors de mon plus récent voyage au Brésil, dans la forêt amazonienne.
Deux semaines et demie à vivre sur le même bateau que 39 autres personnes, ça devient vite une petite famille. Dormir à la belle étoile dans un hamac, écouter des chansons brésiliennes jouées à la guitare au clair de lune, danser sur de la musique latine chaque soir en regardant la Voie lactée un verre de Caïpirinha à la main, disons que c’est assez dur de ne pas tomber amoureuse avec l’Amazonie!
Ma meilleure amie m’a toujours dit qu’il vaut mieux ne jamais avoir d’attentes. Et bien, je vais t’avouer que je n’en avais aucune et WOW! Le but de ce voyage était de réaliser un cours en environnement qui m’a permis de me sensibiliser sur l’impact de nos choix au quotidien.
«J’ai été dévastée devant la déforestation, le brouillard de feu au coucher du soleil, résultat de cette même déforestation, les champs de sojas bourrés d’OGM tellement grands que tu te sens grosse comme une fourmi…»

Un coup de poing au visage
De nos jours, on est complètement déconnectés du milieu naturel. Pourtant tout, absolument tout ce qu’on porte, mange, respire, utilise, tout ce dont avec quoi nous communiquons, le clavier sur lequel j’écris présentement, tout nous vient de la nature.
Depuis mon retour, je pense davantage à l’impact de mes choix dans tout ce que je fais maintenant et je tente du mieux que je peux de ne pas trop consommer!
D’ailleurs, j’ai rencontré là-bas une des co-propriétaires de l’épicerie zéro déchet Loco à Montréal. Ce ne sont évidemment pas les seules qui optent pour ce virage «eco-friendly».
L’entreprise Dans le sac, ainsi que les fermes Lufa, sont deux autres entreprises zéro déchet qui valent vraiment le détour!
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Une déconnexion pour connecter avec soi-même
Ce voyage m’aura permis non seulement de me reconnecter à l’environnement qui nous entoure, mais aussi de me reconnecter avec moi-même. De retrouver cette facette de moi qui est en amour avec la culture latine et qui pourrait passer sa vie à danser sur sa musique (Oui, oui, même Despacito! J’ai tripé ben raide ben avant que la version anglaise vienne tout gâcher).
C’est tout de même ironique de réaliser que le fait que je n’avais accès à aucune, mais alors aucune connexion pendant deux semaines, m’aura permis de me connecter comme jamais.

Je suis tombée en amour avec le Brésil, ce pays qui m’a tant donnée sans jamais rien demander. Une partie de moi y est restée, et c’est certain qu’un jour je retournerai la chercher.
«Très chère Amazonie brésilienne, tu auras émerveillé mes rêves, les deux yeux grands ouverts.»
Je recommande à tout le monde de faire un voyage de ce genre, sans connexion internet. Un voyage où il y a seulement toi et l’immensité de la nature. Tu ne le regretteras pas, c’est certain!
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Tout simplement merci pour cet article. Le titre de l’article résume tout : “j’ai laissé une partie de moi…” . J’ai vécu 1 an en Colombie, et je l’ai parcouru en long et en large, dont l’Amazonie… Je me retrouve tellement dans ton texte, et c’est agréable de voir que c’est un sentiment partagé par d’autres personnes, des personnes qui arrivent à mettre des mots sur ce que l’on ressent. Alors merci merci merci ! 🙂
Merci à toi d’avoir partagé ton commentaire. Je voudrais tellement aller en Colombie ! Bientôt j’espère !
Nous ne sommes pas restés longtemps en Amazonie, et seulement dans la partie Bolivienne, mais on a hâte d’y retourner.
C’est vraiment un monde complètement différente et on y passerait bien au moins quelques semaines. Quelques mois même s’il n’y avait pas autant de moustiques 🙁
Chouette article 🙂
C’est clair, il y a tellement à voir en Amazonie, on a toujours quelque chose a découvrir. Cest un monde à part, 2 semaines c’était pas assez. Nous par contre, il n’y avait pas de moustiques, à cause de la déforestation à plusieurs endroits.
Salut Fanny,
Dis moi pourrais-tu me renseigner un peu plus sur le côté pratique?
Quel est le nom du bateau/agence par lequel/laquelle tu es passée? Est-il possible de faire moins de 2 semaines?
Merci pour ta réponse!