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Comment les voyages ont influencé ma nouvelle vie

Il y a quelque chose d’agréable à vivre la vie de « nomade ». Outre de changer de pays et de visiter, j’aime particulièrement la manière dont je me loge et me nourris en voyage. J’aime mon quotidien en voyage, alors qu’à Montréal, j’avais mon joli 4 1/2 tout meublé et je faisais mon épicerie chaque semaine… Très standard comme mode de vie. Lorsque j’étais dans le nord de la France avec des amis et que j’ai appris qu’on m’offrait un contrat à Vancouver, j’ai donc choisi de faire évoluer mon mode de pensée.

Bâtir ma propre version du quotidien en ville

D’abord, les loyers à Vancouver sont hors de prix donc je n’avais pas les moyens d’en avoir un toute seule. Aussi, avec mes amis, nous avions fait le tour de la Tasmanie avec leur canopy et ma pop-up tente. Je réalisais que je n’avais pas besoin de plus qu’un tout petit espace.

J’ai acheté un motorisé et c’est devenu ma maison. Mais cette fois, pour m’installer et non pas l’espace d’un voyage, comme on fait parfois dans certains pays. Comme ça, parce que ça coûtait moins cher, mais aussi parce que je n’avais besoin de rien de plus. Vancouver étant ce qu’elle est, mon plus gros problème a été de trouver un endroit où me stationner et je me suis retrouvée en banlieue éloignée. Pour le reste, ça allait! Je me trouvais très bien installée dans mon petit chez-moi.

Vivre Vancouver - Nomad Junkies
@gagclo01

L’accès à l’eau étant plus difficile quand on vit dans un motorisé, j’ai été forcée de m’interroger sur ma consommation. Revoir la manière dont je cuisais mes pâtes et faisais ma vaisselle et, tant qu’à aller au gym, j’ai commencé à y prendre ma douche.

Appliquer la même logique qu’en voyage

Comme je me trouvais loin et que l’intimité d’une bonne douche chaude et longue me manquait, je me suis prise des contrats de « Live-in Nanny » ici et là.

Ça aussi, c’est quelque chose que je fais en voyage : aider en échange d’un nid douillet et de nourriture. De fil en aiguille, je me suis retrouvée avec une chambre dans un appartement du centre-ville en échange de quelques heures de gardiennage par semaine.

Ma vie stable dans une grande ville est devenue aussi trépidante qu’une vie de nomade.

J’ai rencontré plusieurs personnes qui font que j’en apprends plus sur la culture et je me sens aussi impliquée ici que je me sentirais en voyage.

C’est un drôle de sentiment, mais je réalise que si je retourne à Montréal, je continuerais fort probablement à vivre de la même façon. La vie me fait réaliser à quel point l’essentiel suffit.

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Claudine Gagnonhttps://nomadjunkies.com
Amoureuse de Montréal, je n'arriverais pas à déménager à l'étranger. Il n'en reste pas moins que je profite de chaque moment de pause pour parcourir le monde. J'adore travailler et habiter avec les communautés du monde pour réellement découvrir leurs cultures. Le monde est mon terrain de jeu et mon lieu de travail à la fois.
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