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Ce que j’ai appris en ratant mon voyage au Népal

Yangshuo Chine Voyage Nomad Junkies
En direct de Yangshuo en Chine

Shit! C’est pas le temps d’aller jouer les touristes au Népal. Peu de temps avant d’écrire ces lignes, j’étais sur le point de prendre mon vol pour le Népal quand un tremblement de terre a frappé cette nation de l’Himalaya, faisant plus de 7500 morts. Ouf, la chance que j’ai eue de pas y être. J’étais suis en Chine et j’avais prévu un arrêt de quatre semaines en mai au Népal entre la Malaisie et l’Allemagne, mais mère nature en a décidé autrement.

Il était donc fortement déconseillé de visiter le Népal à ce moment, sauf si on était qualifié pour aider après une catastrophe naturelle. Même si mon cœur et mes pensées vont à ceux qui ont été touchés par le séisme, mes compétences en digital marketing n’étaient guère utiles à ce moment dans les montagnes de l’Himalaya. Selon mes recherches, c’était important de ne pas aller encombrer l’aéroport et les zones touchées en tant que touristes. Sans compter que les risques d’épidémie de choléra étaient bien présents. En gros, ça veut dire que j’ai dû changer mes plans! Comme les mésaventures forment les voyages, voici ce que j’ai appris en ratant mon voyage au Népal :

Bon à savoir #1 : les compagnies aériennes et les désastres naturels, c’est compliqué!

Après 12 appels et 7 $ de moins dans mon compte Skype, j’ai appris que mon vol avec Air Asia vers le Népal pour le 11 mai 2015 n’était pas remboursable. En gros, y’en avaient rien à faire que ce soit inadéquat d’aller en touriste là-bas à ce moment.

Mon vol de sortie du Népal était prévu avec Jet Airways de Katmandou (Népal), transit à Delhi (Inde), puis Abu Dhabi et enfin Francfort. Ben oui, c’est souvent les vols avec beaucoup d’escales qui sont moins chers, c’est pour ça que j’avais acheté ce vol.

Jet Airways permettait de rembourser les vols entrée/sortie du Népal jusqu’au 30 mai 2015. Mon vol de sortie était le 4 juin 2015 (et clairement je ne pouvais pas sortir du pays, parce que je n’allais pas y entrer). 

Bon à savoir #2 : si tu manques ton premier vol, tu ne peux pas prendre les prochains.

Dans ma logique à moi, je me suis dit «Bon, autant ne pas perdre tous les vols». Si me rendre à Katmandou n’est pas sécuritaire et que je risque d’encombrer le système en place pour aider les Népalais, je n’ai qu’à attraper le vol suivant au départ de Delhi et en direction de Francfort (ça a du sens, non?). Eh bien, c’est là que j’ai appris que c’est impossible. En fait, dans pratiquement tous les cas, si tu ne peux pas prendre ton premier vol, tes prochains vols seront annulés.

Okay, je t’entends dire, check-la, elle, qui se plaint qu’on ne veut pas lui rembourser ses billets d’avion quand, clairement, le vrai drame ici c’est tous ceux qui sont touchés par ce désastre naturel. Et tu as bien raison, être sain et sauf, ça n’a pas de prix! J’aurais tellement préféré que le 1300 $ qu’on perd (on est 2), en plus du 1200 $ que je dois débourser à nouveau pour notre prochain vol, aille en dons à des fondations qui supportent le Népal plutôt qu’à des compagnies aériennes.

À lire : Où et comment faire un don pour venir en aide aux victimes

Bon à savoir #3 : patience et persévérance avec le service à la clientèle

Comme j’ai passé 5 heures et 36 minutes au téléphone à essayer de me faire comprendre sur Skype avec internet qui coupe la moitié de mes mots, je me dis autant partager ce que je retiens de cette expérience.

  • a) Quand internet est instable, annonce à ton interlocuteur que la connexion est mauvaise, puis focus sur l’essentiel de la discussion et sois préparé avec toutes les infos devant toi;
  • b) La première étape est de donner le numéro de réservation;
  • c) Utilise le système d’alphabet radio (Ex. B for Bravo, D for Delta…) tous les agents le connaissent dans n’importe quel pays et ça permet d’être compris plus rapidement;
  • d) Respire et répète au tant de fois que nécessaire;
  • e) Demande à la personne au bout de la ligne de répéter.

Bonus : Apprendre par cœur l’alphabet radio

alphabet radio phonétique de l'OTAN En réfléchissant, la vraie chose que j’ai apprise en ratant mon voyage au Népal est qu’il ne faut pas pénaliser ce pays pour ses prochains voyages. C’est un des pays les plus pauvres du monde et une bonne partie de son économie est basée sur le tourisme. En plus d’écoper d’une catastrophe naturelle, de perdre des vies, de devoir reconstruire l’irréparable, le Népal a perdu et perdra des visiteurs qui avaient prévu découvrir ce coin du monde et dépenser de l’argent là-bas. Quand la situation le permettra, je m’engage à rebooker un autre billet d’avion pour le Népal. C’est juste partie remise! En attendant, mes pensées les plus sincères vont aux Népalais. #PrayForNepal

Emilie Robichaud
Je suis accro au mode de vie nomade! Depuis plus de 5 ans, j’ai quitté ma zone de confort pour voyager à temps plein. Mon tour du monde sans fin compte plus de 65 pays et ça continue! Le voyage, c'est un style de vie et un état d'esprit!
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1 COMMENTAIRE

  1. T’as eu du bol quand même, j’avais aussi planifié un trip là-bas mais j’ignore à partir de quand ce sera ok de s’y rendre pour les touristes. J’espère que le pays va se remettre rapidement.

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